26 novembre 2007
1
26
/11
/novembre
/2007
06:15
l’écriture est une amante
aux désirs insatiables
lorsque nait l’inspiration
les mots fusent en tourbillons
chaque jour se lamente
quand les mots sont égarés
dans les arcanes des soupentes
où ils errent épouvantés,
comme le silence longtemps fut
désespérément confus
sur le continent des pages
tous les mots sont des trésors,
éparpillés sur une table
expulsés d’un coffre mort
quand l’esprit les assiègent
et que le stylo les pièges
ils s’accolent pour des phrases
et ils roulent avec emphase
si les mots sont soumissions
comme de sourdes compromissions
ils décrivent la morne vision
d’un univers de démission
le verbe est agressif
par un tôt matin festif
alors tous ensanglantés
lâchés en jets révoltées
les mots soudain s’échappent
et se répandent sur la nappe
il restera de la rage
pour les plaquer sur des pages
et rechercher dans leur sens
les raisons de leur violence...
comme des puzzles redoutables
les mots tordus sur la table
osent des gestes insensés
pour glisser sur le papier
les mots prennent feu
la phrase est alors tremblée
les virgules roulent agitées
le texte lui est sulfureux
l’écriture est un amant
qui se glisse voluptueux,
l’amour suspend alors le temps
les mots gravés dans les yeux,
quand irait à l’unisson
entre le corps et l’esprit
les mots décriraient la vie
comme des points de suggestion..
aux désirs insatiables
lorsque nait l’inspiration
les mots fusent en tourbillons
chaque jour se lamente
quand les mots sont égarés
dans les arcanes des soupentes
où ils errent épouvantés,
comme le silence longtemps fut
désespérément confus
sur le continent des pages
tous les mots sont des trésors,
éparpillés sur une table
expulsés d’un coffre mort
quand l’esprit les assiègent
et que le stylo les pièges
ils s’accolent pour des phrases
et ils roulent avec emphase
si les mots sont soumissions
comme de sourdes compromissions
ils décrivent la morne vision
d’un univers de démission
le verbe est agressif
par un tôt matin festif
alors tous ensanglantés
lâchés en jets révoltées
les mots soudain s’échappent
et se répandent sur la nappe
il restera de la rage
pour les plaquer sur des pages
et rechercher dans leur sens
les raisons de leur violence...
comme des puzzles redoutables
les mots tordus sur la table
osent des gestes insensés
pour glisser sur le papier
les mots prennent feu
la phrase est alors tremblée
les virgules roulent agitées
le texte lui est sulfureux
l’écriture est un amant
qui se glisse voluptueux,
l’amour suspend alors le temps
les mots gravés dans les yeux,
quand irait à l’unisson
entre le corps et l’esprit
les mots décriraient la vie
comme des points de suggestion..