25 novembre 2007
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Les gens qui se prennent au sérieux
sous leurs bureaux trainent des chaînes
ils deviennent vite sujets de haine,
et n’ont plus que des propos creux
de quoi croient-ils qu’ils sont faits ?
sont-ils pour autant plus heureux,
lorsque pédants ils s’expriment
le culte d’eux-mêmes dans les yeux
ils parlent toujours en s’écoutant,
scrutant l’humeur de leur haleine
ils ne perdent jamais un instant,
avides de se mettre en scène
ils écoutent rarement les autres
tout occupés de leur égo
et s’ ils se trompent souvent
ils s’en souviennent rarement
les gens qui se prennent au sérieux,
croient avoir inventé la poudre
les autres s’éloignent peu à peu
il n’y a rien à attendre d’eux,
quand ils imposent leur verbiage
ils incarnent la sclérose,
ils se gaussent et se pensent sages
leurs mots répandent la nécrose
de quoi leur amour d’eux-même est-il fait ?
derrière vit un être peureux,
fragile et emphysémateux
mais pour ne rien en laisser filtrer,
ils s’écoutent même s’écouter...
les gens qui se prennent au sérieux,
sont des imbéciles pathétiques,
enflés comme des outres, pleins de tics
ils n’ont plus qu’eux-mêmes pour éthique,
ils cachent derrière leur façade,
des blessures qu’ils ont crues pansées,
d’énormes plaies coiffées d’emplâtres
s’ils ont des restes d’intelligence ,
ils peuvent avoir la certitude,
d’avoir derrière tout leurs vernis,
l’absolu sentiment de solitude
les gens imbus d’eux-mêmes
racontent un univers désolant
leur égo dans la démesure
au centre d’un monde qui leur ment
malheur, s’ils sont intelligents,
nuls ne sont plus détestables,
rien ne peut-être plus haissable
quand ils ne sont pas dangereux,
car comment aller sous la table,
pour défaire leurs chaines pitoyables,
l’amour d’eux-même claironne leurs failles,
ils gâchent le sens de l’équitable
ils organisent le monde pour eux,
et s’ils rencontrent des gens heureux,
qui nomment l’horreur de leurs chaînes,
ils développent de la haine
les gens qui se prennent au sérieux,
ne pourront jamais être heureux,
car ils ne vivent que d’artifices,
comme ils n’ont plus de malice,
ils incarnent l’horreur et la bétises
l’ivresse de soi dans la sottise
sous leurs bureaux trainent des chaînes
ils deviennent vite sujets de haine,
et n’ont plus que des propos creux
de quoi croient-ils qu’ils sont faits ?
sont-ils pour autant plus heureux,
lorsque pédants ils s’expriment
le culte d’eux-mêmes dans les yeux
ils parlent toujours en s’écoutant,
scrutant l’humeur de leur haleine
ils ne perdent jamais un instant,
avides de se mettre en scène
ils écoutent rarement les autres
tout occupés de leur égo
et s’ ils se trompent souvent
ils s’en souviennent rarement
les gens qui se prennent au sérieux,
croient avoir inventé la poudre
les autres s’éloignent peu à peu
il n’y a rien à attendre d’eux,
quand ils imposent leur verbiage
ils incarnent la sclérose,
ils se gaussent et se pensent sages
leurs mots répandent la nécrose
de quoi leur amour d’eux-même est-il fait ?
derrière vit un être peureux,
fragile et emphysémateux
mais pour ne rien en laisser filtrer,
ils s’écoutent même s’écouter...
les gens qui se prennent au sérieux,
sont des imbéciles pathétiques,
enflés comme des outres, pleins de tics
ils n’ont plus qu’eux-mêmes pour éthique,
ils cachent derrière leur façade,
des blessures qu’ils ont crues pansées,
d’énormes plaies coiffées d’emplâtres
s’ils ont des restes d’intelligence ,
ils peuvent avoir la certitude,
d’avoir derrière tout leurs vernis,
l’absolu sentiment de solitude
les gens imbus d’eux-mêmes
racontent un univers désolant
leur égo dans la démesure
au centre d’un monde qui leur ment
malheur, s’ils sont intelligents,
nuls ne sont plus détestables,
rien ne peut-être plus haissable
quand ils ne sont pas dangereux,
car comment aller sous la table,
pour défaire leurs chaines pitoyables,
l’amour d’eux-même claironne leurs failles,
ils gâchent le sens de l’équitable
ils organisent le monde pour eux,
et s’ils rencontrent des gens heureux,
qui nomment l’horreur de leurs chaînes,
ils développent de la haine
les gens qui se prennent au sérieux,
ne pourront jamais être heureux,
car ils ne vivent que d’artifices,
comme ils n’ont plus de malice,
ils incarnent l’horreur et la bétises
l’ivresse de soi dans la sottise